Une interview d’Arnaud Gouénard, directeur des partenariats sportifs d’Uber Eats France, sur la présence de la marque dans l’univers du football
CB Expert : Depuis 2019, Uber Eats investit le foot comme terrain de communication. Pourquoi?
Arnaud Gouénard : En tant que marque de grande consommation, nous voulions nous associer à un centre d’intérêt fort. Et le football est la première passion des Français. Les études montrent que 56 à 57% d’entre eux s’intéressent à ce sport, avec un pic à 62% lors de la dernière coupe du monde. De plus, les fans de foot sont en affinité avec la catégorie de la livraison de repas à domicile. Le fait de se faire livrer une pizza pendant un match de foot est ancré dans les moeurs depuis bien longtemps.
CB Expert : Qu’apporte concrètement le sponsoring naming de la Ligue 1 à Uber Eats?
Arnaud Gouénard : La Ligue 1 est un produit média ultra fréquent, entre août et mai, avec une présence presque tous les week-ends, qui sont des moments de consommation importants pour nous. Dans tous les matches, Uber Eats est visible dans les billboards et habillages TV, sur les terrains et directement dans le jeu (ballons, poteaux de corner, arche, panneaux…). Nous estimons que notre marque est visible pendant 40 h à la télévision au cours d’une saison. En complément, nous achetons aussi des spots TV mais sur d’autres matchs que la Ligue 1, notamment et systématiquement autour des matchs de l’équipe de France.
CB Expert : La marque est aussi partenaire de la FFF. Quel est le ROI de sa présence sur le foot?
Arnaud Gouénard : Avec nos partenariats sportifs, nous achetons de la visibilité mais surtout de la capacité à les activer. Et pour les faire connaître, nous investissons sur des partenariats médias, avec TF1 et L’Equipe notamment. Quand on se compare aux autres sponsors du foot en France, nous sommes depuis deux ans la troisième marque associée au foot, derrière Nike et Adidas, et donc la première marque non endémique. On a vu évoluer nos items d’image de marque et la préférence de marque a augmenté sur toutes les cibles à peu près à la même vitesse, et plus fortement sur les core-fans de foot, où elle dépasse 80%.
Propos recueillis par Emmanuel Charonnat
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