Dans le cadre du gaming, 40% des joueuses ayant des interactions avec d’autres joueurs ont été victimes d’une forme de sexisme
L’Ifop a réalisé fin mars, pour le média GamerTop, une étude sur les Gamers et le sexisme. Voici plusieurs extraits de l’étude consultable ici.
Les Français sont 79% à avoir déjà joué à des jeux vidéo et 64% sont actifs au cours des 3 derniers mois. Pour ce dernier taux, la différence est faible entre hommes (66%) et femmes (62%).
Parmi les joueurs (actifs et passés), 17% ont déjà été réticents à afficher leur passion avec au moins un cercle social, ce taux s’élevant à 18% chez les femmes et à 30% chez les femmes de 15-24 ans (vs 23% des hommes de 15-24 ans).
Si 29% des hommes se reconnaissent dans l’appellation «gameur», seules 15% des femmes y adhèrent. Le gap est bien plus important quand on se penche dans le détail des générations : chez les 18-24 ans, 62% des garçons se disent «gameurs» contre 24% des filles.
Alors que 28% des joueurs se sentant «gameurs» jugent que «les femmes ont acquis trop de pouvoir dans la société actuelle» et 22% pensent que «lorsqu’on veut avoir une relation sexuelle avec elles, beaucoup de femmes disent «non» mais ça veut dire «oui»», ces taux sont deux fois plus bas chez les joueurs ne se sentant pas «gameurs»: 15% et 11%.
Dans le cadre du gaming, 40% des joueuses ayant des interactions avec d’autres joueurs ont été victimes d’une forme de sexisme. Les critiques les plus courantes sont à caractère physique (24%), sexiste sur leur niveau de jeu (23%) ou obscènes (23%). Les remarques, insultes ou injures sexistes sont également fréquentes (22%).
Une joueuse sur six (16%) et près d’une joueuse de jeux de combat sur deux (46%) a déjà caché son genre aux personnes avec lesquelles elle jouait ou discutait.
Méthodologie:
Emmanuel Charonnat
Ce qu’il faut retenir
. 64% des Français ont joué à des jeux vidéo au cours des 3 derniers mois, avec une différence faible entre hommes (66%) et femmes (62%)
. Si 29% des hommes se reconnaissent dans l’appellation «gameur», seules 15% des femmes y adhèrent (62% contre 24% chez les 18-24 ans)
. Alors que 28% des joueurs se sentant «gameurs» jugent que «les femmes ont acquis trop de pouvoir dans la société actuelle», ce taux est de 15% chez les joueurs ne se sentant pas «gameurs»
. 40% des joueuses ayant des interactions avec d’autres joueurs ont été victimes d’une forme ou d’une autre de sexisme
. Une joueuse sur six (16%) et près d’une joueuse de jeux de combat sur deux (46%) a déjà caché son genre aux personnes avec lesquelles elle jouait ou discutait.
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