Deux études, l’une française, l’autre américaine, mettent en avant l’intérêt des consommateurs pour les objets connectés dans le domaine de la santé et leur confiance dans les professionnels de ce secteur
Parmi les résultats de la dernière étude d’OpinionWay portant sur les Français et les objets connectés, le secteur prioritaire dans lequel devraient se développer les objets connectés est la santé, citée par 64% des sondés, devant la sécurité (53%) et les domaines de l’énergie et la domotique (51%). Chez les distributeurs et fabricants, également interrogés dans cette étude, les avis sont davantage partagés entre ces trois secteurs d’application.
Dans une autre étude, portant sur les wearables (= vêtement et accessoires connectés) et menée par PwC aux USA, la santé ressort comme la première motivation d’achat d’un wearable, et les 3 types d’acteurs qui donnent le plus envie d’essayer une technologie de wearable sont le médecin, l’hôpital et la compagnie d’assurance santé. Ce sont également les 3 types d’intervenants qui inspirent le plus confiance pour capter des informations personnelles, devant la banque et la pharmacie. En revanche, les Américains ont peu confiance aux opérateurs du téléphone et du câble, aux services de divertissement, aux professeurs de l’enseignement, aux agences de voyage et aux sociétés automobiles, pour capter leurs données personnelles, alors que ce sont aussi des acteurs dont ils aimeraient bien essayer les technologies.
Interrogés sur ce que peuvent améliorer les technologies wearables, les parents d’enfant répondent la santé à 85%, avant les compétences technologiques (80%), leur rôle de parent (77%) et leur productivité (77%).
Parmi les bénéfices les plus attendus d’une utilisation des wearables à grande échelle, les Américains citent l’allongement de la durée de la vie (70%), le recul de l’obésité (63%) et la réduction des primes d’assurance santé (62%).
Quel que soit le wearable (bandes fitness, montres et lunettes connectées, vêtements), le prix est le premier frein à l’usage aux USA. Le deuxième frein est le fait que les consommateurs pensent qu’ils pourraient ne pas l’utiliser.
Le caractère abordable des prix et le gain de productivité dans sa vie privée seraient les deux premiers motifs pour acquérir un wearable.
L’étude OpinionWay a été réalisée en ligne, du 24 au 26 février 2016, auprès d’un échantillon de 1 002 Français, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et complétée par l’interrogation en ligne de 69 distributeurs et de 54 fabricants d’objets connectés, effectuée du 3 au 16 mars 2016.
L’étude PwC « The Wearable Life 2.0 » a été menée en ligne aux USA en mars 2016, auprès de 1000 adultes âgés de 18 à 64 ans. La même étude a également été menée au UK, au Mexique, en Australie et à Singapour (500 sondés par pays).
Emmanuel Charonnat
Ce qu’il faut retenir
. Pour les français, le secteur prioritaire dans lequel devraient se développer les objets connectés est la Santé
. Aux USA, la santé ressort comme la première motivation d’achat d’un wearable, et les acteurs qui inspirent le plus confiance pour capter des données personnelles sont ceux du secteur de la santé
. Le premier bénéfice attendu des wearables par les Américains est l’allongement de la durée de la vie
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Accès à l’étude OpinionWay sur les Français et les objets connectés
Accès à l’étude PwC « The Wearable Life 2.0 »
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